En 1858, l’abbé Jean Baptiste Progin, ancien curé de Sâles, décède et lègue une somme au curé en fonction en vue de créer une maison des pauvres dans la paroisse. Grâce à différents legs, la paroisse de Sâles acquiert la maison du Petit Clos qui accueille les premiers orphelins en 1872. La gestion de l’établissement est confiée à la congrégation des Sœurs d’Ingenbohl. L’institution vit en quasi autarcie en profitant des denrées provenant de la ferme et du grand jardin de l’orphelinat.

En 1955, il est décidé de détruire le bâtiment devenu défectueux et de construire une résidence neuve qui sera inaugurée en décembre 1956. 

Les années 1960 voient l’arrivée de personnes âgées dans les murs de l’institution et l’acquisition de matériel adéquat comme des chaises roulantes. 

L’ancienne ferme est détruite en 1971 et une extension du bâtiment est construite puis inaugurée en octobre 1973. 

Le foyer devient médicalisé à partir de 2001. Les religieuses prennent alors une retraite de leur fonction et sont remplacées par du personnel laïc. 

En 1938, la décision fut prise par la commune de Vuadens de construire un hospice des pauvres. Sa construction a été réalisée durant l’année 1939.

Au début de son activité, il jouait le rôle d’orphelinat et environ 10 filles et 10 garçons y étaient accueillis. Une partie des pensionnaires étaient victimes d’un handicap physique ou psychique.

Jusqu’en 1977, la direction et l’intendance du home étaient assurées par les sœurs de Saint-Vincent de Paul. Leur effectif, en diminution constante ne leur permis plus d’assurer les charges du Foyer. Depuis, elles ont été remplacées par du personnel laïc.

En 1991, un premier agrandissement a abouti et ainsi permis d’ajouter une aile au Foyer et d’augmenter sa capacité d’accueil à 36 lits « home simple ». 

Le Foyer s’est vu attribué petit à petit des lits médicalisés pour se retrouver entièrement médicalisé dès le 1 janvier 2012 avec 40 lits longs séjours.